Karine Le Cinéma
Karine Le cinéma
Karine est une jolie femme âgée de 46 ans, mère de deux adolescents, mariée à un cadre supérieur désormais plus préoccupé par sa carrière que par son foyer conjugal. Karine a les cheveux bruns, tirés en arrière, ce qui lui donne un visage parfois austère, malgré des yeux tirant sur le vert. Elle mesure un mètre soixante-trois et entretient son corps à la salle de sport où elle se rend chaque mardi soir avec son amie Véronique. A la fin de leur séance de sport, après avoir bien transpiré, les deux amies prennent une douche. Karine a remarqué que Véronique, après sa douche, se rhabille sans mettre de sous-vêtements. « Tu comprends, on a transpiré, ils ne sont pas nickels » lui a-t-elle expliqué. Un soir, Karine a essayé. Elle a trouvé la sensation agréable et troublante de sentir le tissu de son jean frotter contre son sexe dénudé. Lété arrivant, Karine mettait plus volontiers des jupes. Un mardi soir, elle est rentrée sans culotte chez elle, sous une jupe lui arrivant aux genoux. La sensation procurée par lair sur ses fesses et son intimité la émoustillée. Arrivée chez elle, elle était dhumeur câline, mais son mari passa la soirée devant son ordinateur. « Un gros contrat à préparer » lui avait-il expliqué.
En ce début octobre, lété indien avait pris fin sur Grenoble, et la fraicheur de lautomne sétait installée. Véronique, fan de lactrice Isabelle Huppert, avait proposé à Karine de laccompagner au cinéma à la séance de vingt heures pour voir « La pianiste ». « Cest un film un peu particulier, un peu érotique à certains moments » lavait prévenue son amie. » On ira manger un bout dans une brasserie ensuite. Une soirée sympa entre nanas » avait-elle continué. Son mari avait navait pas réagi particulièrement quand elle lui avait annoncé. La soirée était programmée pour le jeudi suivant. Karine se réjouissait de pouvoir sévader une soirée de lambiance familiale un peu pesante, et soffrir un moment de détente pour compenser le train-train boulot-maison-courses-lessives-devoirs.
Ce jeudi, en début daprès-midi, alors quelle était au travail, le téléphone de Karine sonna. Cétait Véronique qui lui annonçait que malheureusement il faudrait reporter la soirée, son mari devant partir en déplacement le jour même, et quelle navait personne pour garder ses s. Il est vrai que Véronique avait eu ses s sur le tard.
Karine ressentit une vive déception. Labattement ne dura pas, elle décida quelle sortirait quand même, comme une grande, cinéma et brasserie. Et quelle se pomponnerait.
Rentrée chez elle, elle se prépara pour sa soirée. Jupe gris foncé tombant au-dessus des genoux, pull rose pâle. Elle opta pour des bas auto-fixant noirs et des escarpins à petits talons. Une touche de maquillage, un peu de rouge à lèvres, limage que lui renvoyait le miroir lui plaisait bien. Une veste de demi-saison bleue accompagnait lensemble Elle cria à son mari quelle sortait, que les garçons de tarderaient pas à rentrer de leur entrainement. Cest à peine sil leva le nez de lordinateur. Elle eut limpression dêtre transparente. Elle monta dans sa voiture et démarra. Quelques minutes plus tard, elle se garait sur un parking situé à quelques encablures du cinéma. Elle sortait de sa voiture quand elle entendit un sifflement admiratif. Un groupe de jeunes gens arrivait, et elle réalisa quen descendant de voiture sa jupe avait dû se relever un peu et dévoiler quelques centimètres de cuisse supplémentaires. Curieusement, elle éprouva une certaine satisfaction et un léger trouble, rassurée du fait quelle ne paraissait pas transparente pour tout le monde. Elle prit la direction du cinéma, et machinalement se retourna pour vérifier que sa voiture était bien garée. Elle surprit le regard de deux des jeunes braqués sur elle
Involontairement, son trouble saccentua.
Elle arriva au cinéma, prit son billet, gagna la salle, encore éclairée, tandis que des publicités défilaient à lécran. La salle était aux trois-quarts vide. Karine prit place dans la rangée du milieu, un peu déportée sur la gauche.
Un mouvement dans lallée lui fit remettre de lordre dans sa tenue. Une silhouette se glissa près delle et sassit à côté delle. Alors quil y avait suffisamment de place ailleurs. Karine était contrariée. Elle tourna la tête et reconnut un des deux jeunes qui lavaient regardée sur le parking. Elle ne savait quoi penser. A lécran, Isabelle Hupert mimait une fellation. On ne voyait rien, tout était en suggestion. Elle sentit une main se poser doucement sur sa cuisse. Fermement, elle la repoussa en jetant un regard courroucé à son voisin. Moins dune minute plus tard, la main revint se poser sur son genou. « Ça suffit jeune homme » lui dit-elle. « Si vous continuez je change de place ». En réponse, il lui adressa un sourire désarmant. A lécran, lhéroïne et son amant étaient à présent à terre, membres entremêlés. La main se reposa sur le genou. En proie à des sentiments contradictoires, excitée par ce quelle voyait, frustrée par le manque affectif, Karine ne réagit pas. Elle se sentait dépassée. Elle avait envie de se laisser aller à un moment dabandon. Ça nirait pas plus loin. Quelques caresses furtives dans le noir. Elle nentreprendrait rien. Elle le laisserait juste profiter de ses cuisses. La main glissa doucement vers lintérieur du genou en une douce caresse. Petit à petit, profitant de labsence de résistance, elle remonta doucement vers lintérieur de la cuisse, en décrivant des petits cercles concentriques.
Karine sentit quune autre main prenait la sienne et lamenait vers son voisin. La main la déposa à hauteur du ventre, au contact dune colonne de chair chaude, dressée vers le haut. Elle tressaillit mais sempara de ce membre inconnu, fier et gros et entreprit de le caresser de haut en bas, tirant sur le gland. Le délaissant un moment, elle partit taquiner les bourses puis revint vers le pénis. Se penchant latéralement, elle le prit dans sa bouche et lengloutit. Depuis combien de temps navait-elle pas fait ce geste ? Sans doute des mois. Elle le lubrifiait avec sa salive, labsorbant jusquà la racine, le serrant dans sa bouche et le pompant. Elle avait perdu la notion du lieu dans lequel elle se trouvait.
Il la redressa, le regard brûlant. Ils continuèrent de se caresser manuellement. Le film se termina. Ils remirent de lordre dans leur tenue. Ils regagnèrent la voiture de la jeune femme et sortirent de la ville, se dirigeant vers la forêt proche. Karine emprunta un chemin forestier et arrêta la voiture au bord dune clairière. La soirée était douce. Ils sortirent de la voiture. Il attira la jeune femme contre lui, lui baisant les lèvres avec fougue. Elle sentait une langue agile exciter la sienne.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!